Le Temps après Noël
belle année à tous et sainte année 2025 !
Attention : il n’y aura pas de permanence de confessions du 26 décembre au 4 janvier. Reprise le lundi 6 à 15h30 !
Lieu d’écoute de 15h à 17h du lundi au vendredi (St Maurice)
Que fête-t-on à Noël ?
Les rues s’illuminent, se parent d’étoiles et de guirlandes. On parle cadeaux, bûches et sapins… Pas de doute, la fête de Noël approche ! Qu’est-ce qui en est à l’origine ? Que veut dire la naissance du Christ, pour nous aujourd’hui ?
On entend dire parfois : « Noël, c’est un rêve, c’est magnifique ! ». Il est vrai que pour beaucoup de gens, Noël, y compris chez les non-chrétiens, est une fête importante qui touche la famille, les enfants notamment qui sont comblés de cadeaux ce soir-là.
Noël, une fête pour tous
Noël, c’est le sapin illuminé dans nos maisons, dans nos villages, dans nos villes, sur les places publiques. Noël, c’est la période où les magasins sont devenus, plus que d’habitude, les « temples de la consommation». Le soir, le repas traditionnel du « réveillon » est un moment important de convivialité, de remise et d’échanges de cadeaux, aux enfants en priorité, mais aussi aux adultes qui veulent se faire plaisir. Noël revêt aussi cet aspect d’intimité, de proximité. C’est essentiellement le noyau familial : parents et enfants, qui se trouvent réunis autour de la table, du sapin illuminé et aussi souvent de la crèche. Noël invite, presque naturellement, au respect, à quelque chose de sacré, même pour les non-chrétiens. On entend dire parfois : «Noël, pour nous, c’est sacré». Le mot «sacré» signifique dans l’expression «important». Toute cette représentation festive de Noël a sa valeur en elle-même.
Noël, au-delà des cadeaux
Cependant, le sens ultime de la fête de Noël ne réside pas seulement dans les cadeaux ou la consommation, ou même la famille. Pour le chrétien, Noël n’a pas seulement un aspect de rêve ou de magie. Noël est une réalité historique, humaine et spirituelle. Jésus est situé dans une histoire. Il a vécu dans un petit pays, appelé la Palestine, occupé à cette époque par les Romains. Au moment où Jésus est né, des bergers qui étaient là dans les environs de ce petit village appelé Bethléem entendent un ange qui leur dit : « Soyez sans crainte, voici que je vous annonce une grande joie qui sera celle de tout le peuple : aujourd’hui vous est né un Sauveur qui est le Christ Seigneur, dans la ville de David. Vous trouverez un nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une crèche. » Et soudain, une troupe nombreuse de l’armée céleste louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté. »
Jésus, notre cadeau de Noël
Oui, en effet, cette nuit-là, le monde entier a reçu un cadeau : Dieu a envoyé son fils dans le monde comme un cadeau fait à l’humanité. Ce cadeau, nous pouvons en vivre tous les jours si nous acceptons le message de l’Evangile, si nous acceptons de croire en ce Jésus de Noël qui donne sens à notre vie. Une bible, éditée il y a de nombreuses années, porte sur sa couverture cette très belle phrase : « La bible est un trésor ». C’est une chance de posséder un trésor qui contient un appel à l’amour, à la Paix, à la Joie, à l’Espérance. C’est le message de Noël, c’est le message de l’Evangile qui nourrit la vie des chrétiens.
Père Maurice Allaire, diocèse de Coutances
LA CRÈCHE
Devant la crèche, notre esprit se rappelle volontiers notre enfance, quand nous attendions avec impatience le moment de pouvoir commencer à la mettre en place. Ces souvenirs nous poussent à prendre de plus en plus conscience du grand don qui nous a été fait par la transmission de la foi ; et en même temps, ils nous font sentir le devoir et la joie de faire participer nos enfants et nos petits-enfants à cette même expérience. La façon d’installer la mangeoire n’est pas importante, elle peut toujours être la même ou être différente chaque année ; ce qui compte c’est que cela soit signifiant pour notre vie. Partout, et sous différentes formes, la crèche parle de l’amour de Dieu, le Dieu qui s’est fait enfant pour nous dire combien il est proche de chaque être humain, quelle que soit sa condition. Chers frères et sœurs, la crèche fait partie du processus doux et exigeant de la transmission de la foi. Dès l’enfance et ensuite à chaque âge de la vie, elle nous apprend à contempler Jésus, à ressentir l’amour de Dieu pour nous, à vivre et à croire que Dieu est avec nous et que nous sommes avec lui, tous fils et frères grâce à cet Enfant qui est Fils de Dieu et de la Vierge Marie ; et à éprouver en cela le bonheur. À l’école de saint François, ouvrons notre cœur à cette grâce simple et laissons surgir de l’émerveillement une humble prière : notre “merci” à Dieu qui a voulu tout partager avec nous afin de ne jamais nous laisser seuls.
Pape François
L’Epiphanie du Seigneur
La fête est venue d’Orient où elle a été fixée au 6 janvier : fête des lumières, fête de l’eau, elle est beaucoup plus la célébration de l’inauguration du ministère public du Christ, lors de son baptême au Jourdain, qu’une festivité des événements de l’enfance de Jésus.
Dans la liturgie latine, là où ce jour n’est pas férié, la célébration de cette fête est fixée au dimanche le plus proche du 6 janvier, afin que le plus grand nombre des fidèles puissent la commémorer. En 2025, le 5 janvier en France.
En Occident, elle est surtout la fête des Mages ou des « Rois ». Les manifestations inaugurales de la vie publique ne sont pas oubliées, puisque l’office de la fête parle des trois mystères de ce jour comme n’en faisant qu’un : l’adoration des Mages, le baptême de Jésus et les noces de Cana (cf. Antienne de Magnificat aux secondes Vêpres) ; il faut dire cependant que les Mages retiennent presque toute l’attention.
Pour laisser à l’Épiphanie toute sa dimension de « Pentecôte » du cycle de la Nativité, l’Église latine a récemment instauré la Fête du Baptême du Seigneur.
prière
“Tout le ciel s’emplit
D’une joie nouvelle :
On entend la nuit
Dire la merveille,
Fête sans pareille :
Le Sauveur est né,
L’Enfant-Dieu nous est donné.
Le Seigneur paraît,
Verbe de lumière :
L’univers connaît
La bonté du Père.
Dieu sur notre terre
Vient tracer la voie
Où chemineront nos pas.
Avec les bergers,
Avec tous les sages,
C’est le monde entier
Qui vers lui s’engage
Pour voir le visage
De l’Amour vivant
Qui pour nous s’est fait enfant.
Gloire à Jésus Christ,
Gloire au Fils du Père !
Gloire à son Esprit
Dont l’amour éclaire
L’éclatant mystère
Qui remplit le ciel :
Gloire à l’Homme-Dieu, Noël !”